Du 1 au 7 mars 2013
Trois heures de ferry pour rejoindre l’île du Nord aussi appelée l’île fumante en raison de ses nombreux volcans dont certains sont encore en activité.
Wellington est une grande ville moderne et bien terne
pour une capitale sauf peut être pour les amateurs de shopping qui peuvent trouver ici toutes les grandes enseignes de marques connues .
L’intérêt principal est le musée national « Te
Papa » qui invite le visiteur, par le biais de simulations interactives, à découvrir les effets du réchauffement climatique, des secousses sismiques mais aussi à tester de la musique sur une
table de mixage (Didier n’est d’ailleurs pas très loin de rejoindre David Guetta dans le clan des célébrités ) et
bien d’autres animations encore !
Sans compter bien entendu les superbes expositions d’ossements, de fossiles, d’animaux endémiques du pays
ainsi qu’une large présentation de toute la culture Maori passant des habitations, bateaux et statues aux costumes et accessoires tressés d’une grande finesse, des instruments de musique aux sons originaux, des croyances aux célèbres tatouages connus dans le monde entier pour leur beauté et la symbolique des motifs, bref une façon bien agréable de découvrir les us et coutumes des premiers habitants du pays.
Et pour terminer la visite, ce sont William, Tom et
Bert, les personnages au combien sympathiques du dernier film de Peter Jackson « Hobbits » tourné en Nouvelle Zélande bien sûr, tout comme sa célèbre trilogie « le seigneur des
anneaux », qui nous saluent avant notre départ .
Vers le volcan Taranaki nous faisons une promenade en forêt pour rejoindre la cascade Dawson.
En reprenant la route, nous découvrons très vite un nouveau paysage, des collines tantôt verdoyantes tantôt jaunâtres en cette fin d’été.
Nous arrivons au pied du volcan Mont Tongariro, vrai joyau pour la randonnée. Nous effectuons notre première marche jusqu’à la vue sur le lac.
Pour notre seconde randonnée, nous sommes accompagnés par des dizaines de personnes notamment un groupe de jeunes lycéens français car cette ascension vers le sommet du cratère est très prisée.
Le sol recouvert des débris des coulées de lave, craque
sous nos pieds comme des corn flakes et le chemin est parfois glissant. Au sommet des 1978 mètres, une vue époustouflante sur les nombreux cônes qui pointent vers le ciel, les différents cratères
aux couleurs grises et rougeâtres et sur de beaux lacs émeraude, dont les fumeroles s’envolent dans les airs dégageant une forte odeur de souffre .
La moitié du chemin de randonnée a été fermée en raison
des vapeurs d’eau qui s’échappent d’un des cratères, nous le constatons d’ailleurs en reprenant la route, pas très rassurant .
Nous passons la nuit au bord d’une petite rivière près
du lac Taupo où Didier rencontre de nouveaux amis .
Après notre passage aux chutes du Huka, d’une puissance spectaculaire
Nous allons faire trempette dans les eaux chaudes et sulfureuses des piscines naturelles de la province de Rotorua, en compagnie de Maoris, très présents en ce lieu où nous pouvons voir les témoignages de leur culture et de leurs traditions.
La région est un haut lieu du géo thermalisme. Nous passons devant la centrale géothermique d’où la fumée s’échappe de partout.
Puis nous explorons la zone thermale de Wai O Tapu où
piscines multicolores, cratères fumants et odorants, terrasses de silice et lacs de boue, forment un paysage d’une étrange beauté ! Les couleurs formant cet univers incroyable correspondent
toutefois à des composants chimiques hautement toxiques, le jaune pour le souffre, le blanc pour le silice, le vert pour l’arsenic, le rouge pour l’oxyde de fer…en plus de la chaleur qui se
dégage du sol, ne pas poser les pieds n’importe où .
Nous faisons également une halte à Mud Pools, une
succession de petits lacs de boue qui jaillit en faisant du bruit de toute part, dégoûtant .
Même les lacs aux alentours dégagent des fumées à
l’horizon, décidemment il y a ici un avant goût de l’enfer .
Changement de décor avec cette balade dans la grande
forêt de séquoias géants qui semblent toucher le ciel .
Du 8 au 14 mars 2013
Il n’était pas question de quitter la Nouvelle Zélande sans voir un match de rugby ! C’est lechampionnat du super XV qui a débuté le 7 février. Les 5 meilleures équipes Néo Zélandaises, Australiennes et Sud Africaines y participent. Nous achetons des billets pour la rencontre entre les Blues d’Auckland (champions en 1996,1997 et 2003) et les Bulls de Prétoria (seule équipe d’Afrique du sud à avoir remporté ce championnat en 2007,2009 et 2010). Depuis le début de l’année ils ont gagné leurs deux premiers matchs et font partie des 6 équipes invaincues. Bien sûr nous aurions préféré voir les All Blacks et assister à leur célèbre danse Maori mais ils ne jouent pas actuellement.
En attendant la rencontre sportive, nous remontons vers
Coromandel. La plage de « Hot water » a un atout particulier, en creusant le sol à marée basse on peut faire jaillir des sources d’eau chaude, brulante même par endroit, qui viennent
remplir le petit espace qu’on s’est créé. On peut ainsi prendre un bain chaud avec vue sur la mer, plutôt cool . Si en début de matinée nous sommes peu nombreux sur ladite plage, les touristes affluent par dizaines en quelques instants, même
les chiens creusent leur petit jacuzzi personnel ! Dès que la mer sera remontée le secret du sable chaud sera à nouveau enfoui sous les vagues
.
Puis nous nous rendons à Cathédrale Cove, après avoir franchi la cavité creusée dans la roche qui nous donne l’impression de pénétrer dans la caverne d’Ali Baba, nous pouvons nous relaxer dans un décor de rêve !
Vers Coromandel les paysages sont de toute beauté, collines couvertes de végétation luxuriante ou de pâturages et panoramas sur la mer à couper le souffle.
A Thames, nous pouvons admirer une belle collection de
voitures anciennes, nous y retrouvons une vieille Citroën de 1939 très bien conservée pour son âge .
La route côtière qui mène à Auckland est vraiment très sympa, nous faisons une pause pique-nique à Kawakawa bay avant de marcher tranquillement dans le parc national de Duder qui offre une vue splendide sur les collines dorées et la mer.
En ce dimanche 10 mars, nous voici au Mont Eden, un cratère aux portes de la ville d’Auckland, du sommet on peut admirer la grande cité, on distingue également le stade d’Eden Park où les All Blacks n’ont perdu que 5 matchs depuis 1961 (dont 2 contre les Français) , ont été sacrés champions du monde en 1987 et où nous allons assister à notre match aujourd’hui.
Les supporters, qui sont venus par tous les moyens de
locomotion, ont apporté leurs drapeaux pour soutenir l’équipe locale .
Le match démarre bien pour les blues (en bleu) qui ouvrent le score en transformant une pénalité dès la 2ème minute, coups de canons, jets de flammes et acclamations du public !
Toutefois les Bulls remontent et dominent par 15 points contre 6 à la fin de la 1ère mi-temps, au début de la deuxième partie du match les Blues reviennent en marquant 16 à 15 à la cinquante quatrième minute c’est l’euphorie dans le stade mais ils font beaucoup de fautes de mains et leur jeu manque de précision et bientôt les Bulls les dominent à nouveau et remportent la victoire par 28 points contre 21 !
C’est la grande déception, d’autant qu’on apprendra plus
tard que les 3 équipes Néo Zélandaises qui affrontaient les équipes Sud africaines ont toutes perdu .
Les Bulls peuvent envisager de terminer dans les 6 premiers du championnat et participer aux plays off pour devenir champions 2013.
Nous remontons au nord de l’île, de Northland à Omapere, et la nature nous éblouit encore par ses splendeurs.
Nous traversons des forêts d’une diversité incroyable
abritant notamment d’énormes Kauris dont le diamètre avoisine les 17 mètres .
Notre impression sur la Nouvelle Zélande
Nous avons parcouru six mille trois cent kilomètres à travers les deux principales îles de cet archipel au sud ouest de l’océan pacifique, enfermant des forêts subtropicales aux cent mille essences, des montagnes, des glaciers, des fiords, des volcans, des côtes déchiquetées bordant une mer bleu azur…
Les paysages de ce territoire où les sculptures et statues Maori plantées un peu partout, rajoutent une touche de mystère et d’insolite nous ont parfois semblé irréels.
Pas étonnant que le réalisateur Peter Jackson est trouvé ici les décors idéaux pour porter à l'écran les oeuvres de l’écrivain J.R.R. Tolkien , Hobbit et du Seigneur des Anneaux qui ont, depuis leur adaptation au cinéma, rendu le pays très touristique.