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TRADUCTION

NOUS SOMMES LE

OÙ SOMMES NOUS ?

ICI  à Paris (FRANCE)

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YANGOON-MANDALAY-HSIPAW

 

Du 7 au 17 février 2012

 

Après un passage de quelques jours à Bangkok, ville que nous visiterons à nouveau et pour laquelle nous mettrons en ligne nos impressions dans un mois ; Nous voici à Yangon, ville qui était la capitale du MYANMAR jusqu’à ce que  Nay Pyi Taw la remplace en 2005. Il faut dire que ce pays détient un record en ayant changé 24 fois de capitales !

Dès nos premiers contacts avec la population, nous nous rendons compte que les gens sont très gentils et très souriants, ils aiment avant tout discuter avec nous pour savoir d’où l’on vient et combien de temps nous restons dans le pays, ils parlent très bien l’anglais et cela facilite les relations.

La majorité des hommes comme des femmes portent le longyi  (longue jupe) dans lequel on doit certainement se sentir très à l’aise.

Le lieu incontournable à voir ici est sans nul doute la pagode Shwedagon, site bouddhique le plus sacré du monde. Un jeune guide nous lance en souriant «les Français ont certes la tour Eiffel qui est plus haute mais elle n’est pas couverte d’or et de pierres précieuses ! ». Des petits monuments représentant les signes astrologiques correspondant au jour de naissance entourent la pagode, nous découvrons le dragon (samedi pour Nathalie) et le lion (mardi pour Didier) et nous passons tout un après midi à admirer la beauté de ce site brillant de mille feux sous la lumière du soleil, un ensemble de temples grandioses !


YANGON Pagode ShedagonYANGON Pagode Shedagon (25)

YANGON Pagode Shedagon (31)YANGON Pagode Shedagon (4)

 

Nous flânons également le long du lac et dans les rues animées de la citée où la vie locale nous intéresse toujours autant. Ici aussi les centaines de marchands ambulants vendent sur les trottoirs  nourriture, babioles mais également une spécialité à base feuilles de bétel dans laquelle on dispose de la noix de bétel, de la chaux ainsi que du tabac. Cette substance,  qui se mâche comme un chewing gum puis se recrache, a la vertu de couper la faim et de purifier les intestins avec pour inconvénient tout de même de colorer toute la bouche en rouge foncé et d’abimer sérieusement toute la dentition entre autres ! Beaucoup d’hommes ici en mâchouillent à longueur de journée. Autre curiosité, les femmes ainsi que les enfants enduisent leur visage d’une texture blanchâtre qui protège la peau contre les rayons du soleil, les différents motifs dessinés sur les joues reflètent la coquetterie des jeunes filles.


YANGON Parc Kandawji (1)YANGON Karaweik (1)

MANDALAY Enfant aMANDALAY Inwa (3) 

 

 

Située au centre géographique du Myanmar, Mandalay est la deuxième ville et la capitale religieuse du pays car elle compte 150 monastères et plus de 70000 moines. Ici nous rencontrons également de jeunes nonnes toutes de rose vêtues.


MANDALAY Moines (1)HSIPAW Bus (3)

 

Nos visites s’orientent donc vers les temples et les monastères plantés sur la colline et ses alentours dont le monastère Kyaung Shwenandaw , bel exemple d’architecture traditionnelle en bois ainsi que la pagode Mahamuni où seuls les hommes ont le droit de s’approcher de l’énorme bouddha boursouflé par les milliers de feuilles d’or collées par les fidèles.


MANDALAY Monastère Shwe Nandaw (6)MANDALAY Pagode Mahamuni (1)


Près de la pagode, on trouve les sculpteurs de pierres taillant des bouddhas par dizaines et les marchands de marionnettes en bois qui sont heureux de nous montrer leur dernier chef d’œuvre.


MANDALAY Fabrication Bouddha (3)MANDALAY Fabrication Bouddha (5)

                      MANDALAY Marionettes (1)

 


Sur la route du retour nous croisons les fameux bus locaux surchargés de passagers mais également un éléphant, moyen de déplacement certes moins pratique en pleine ville !


 MANDALAY Transport publicMANDALAY (2)

 

En pick up, nous visitons Sagaing, capitale entre 1315 et 1364 où nous découvrons encore de beaux temples et une vue panoramique splendide des environs. Puis nous nous rendons en bateau à Inwa, capitale birmane durant plus de 400 ans, où une calèche nous attend pour longer une quantité de jolies pagodes en ruines entre des rizières bordées de palmiers.  


MANDALAY Sagaing (8)MANDALAY Sagaing (2)

MANDALAY Inwa (6)MANDALAY Inwa (23)

 


Pour terminer la journée, nous montons sur le plus grand pont piétonnier en teck du monde nommé U Bein,  long de 1km200 ! Et c’est sur ce pont atypique qui nous contemplons le coucher du soleil.


MANDALAY Pont U bein (9e)MANDALAY Pont U bein (6)

 

 

Départ pour Hsipaw à 5h30 à bord d’un Cargo-bus (un tiers passagers et deux tiers marchandises). Au sol et sur toute la surface du car, des caisses de tomates que nous escaladons pour aller nous assoir, jambes surélevées et pieds posés sur les tomates odorantes puis à l’arrière, le chauffeur charge encore des sacs de riz et des colis de toutes sortes. Lorsqu’on voit le chauffeur faire sa prière avant de démarrer, on se demande si la route de montagne qui nous emmène à destination ne nous sera pas fatale !


BUS MANDALAY-HSIPAW 1BUS MANDALAY-HSIPAW 2

 

 

Arrivés sans encombre mais complètement courbaturés à Hsipaw, nous sommes heureux de flâner dans le village pour nous dégourdir les jambes.

Nous partons en randonnée accompagnés de deux jeunes suisses et de Fred, un Français super sympa, avec qui nous découvrons des petites maisons en bambou tressé, des paysans qui cultivent la terre au cœur d’un paysage magnifique ainsi qu’une  petite cascade glissant sur la paroi rocheuse entourée d’une végétation luxuriante.


HSIPAW Alentours (26)HSIPAW Alentours (5)

HSIPAW Alentours (17)HSIPAW Alentours (19)

 


Puis visite des  fabriques d’huile de cacahuètes et de nouilles avant de rentrer. Les cacahuètes simplement écrasées au maximum dans de vétustes machines donnent une huile dorée, les grains broyés se transforment en une croute noire qui sera donnée à manger aux poulets,  rien ne se perd !


HSIPAW Fabrique de nouilles (3)HSIPAW Fabrique d'huile de cacahuètes (1)

 

Puis nous louons un scooter pour monter vers Namshan par une route de terre qui nous emmène vers des petits villages typiques, des plantations de thé et des rizières.


HSIPAW NAMSHAN (21)HSIPAW NAMSHAN (14)

HSIPAW NAMSHAN rivière3HSIPAW NAMSHAN enfant


Victimes d’une crevaison, nous trouvons un gentil réparateur qui s’exécute en deux temps trois mouvements pour seulement 50 centimes d’euros (nous doublons la note icon_smile.gif )


                             HSIPAW NAMSHAN répateur scooter

 

Nous rentrons poussiéreux comme deux vieilles reliques et après une bonne douche chaude, un repas Shan et une bonne bière, nous nous endormons comme des bébés !

 

BAGAN-KALOW-LAC INLE


 

Du 18 au 27 Février 2012

 

Départ en bus pour Bagan. Au cours du voyage on aperçoit les pipelines traversant les collines sur des centaines de kilomètres pour acheminer le gaz vers la Chine, les Birmans travaillent sur les routes avec des méthodes datant du moyen âge (les hommes cassent les pierres à la masse, les femmes les portent dans des panniers d'osier pour les étaler sur la chaussée et le goudron est coulé à la main ). 


Lac Inle Contruction des routes (3)Lac Inle Contruction des routes (1)

 

 

A deux pas de la vieille ville, le site exceptionnel de Bagan où des temples par centaines abritant un ou plusieurs bouddhas s’étendent sur toute la plaine, offre un spectacle grandiose. Lorsque l’on a l’opportunité d’accéder au sommet des monuments pour avoir une vue d’ensemble, le panorama est à couper le souffle !


BAGAN Pagode Shwezigon (1)BAGAN Temple (11)

BAGAN Vu du temple Shwesandaw (1)Bagan Temple f (4)

Bagan Temple f (7)BAGAN Temple Ananda 316


A l’heure du déjeuner nous nous arrêtons pour nous restaurer dans une petite gargote en plein air comme il en existe tant par ici. Alors que nous finissons nôtre assiette, nous apercevons la cuisinière vider les assiettes contenant les restes des clients dans la cocote qui mijote sur le feu, bon appétit les amis ! Puis nous poursuivons notre route à travers le site ; Après un petit arrêt pour admirer un splendide stupa, nous nous rendons compte que l’un de nos vélos est crevé, nous trouvons, comme par hasard, à quelques mètres à peine du lieu, un jeune homme qui possède tout un arsenal pour réparer la crevaison et qui nous propose tout un tas d’objets à acheter en échange des ses services. Nous lui réglons la réparation et repartons remplis de doute icon_rolleyes.gif.


BAGAN Temple (12)BAGAN vendeur de carte postale

 


Après deux jours de visite on est bien loin d’avoir fait le tour du site mais notre logement est minable et nous commençons à avoir une overdose de temples, nous partons donc pour Kalaw. Huit heures de route dans des conditions pénibles, assis sur les strapontins d’un vieux bus, jambes écartées pour laisser s’assoir une personne supplémentaire sur un tabouret en plastique, nous serons en tout 52 passagers (42 + 10 sur le toit !) dans un car en contenant 32. La climatisation étant inexistante nous sommes obligés de laisser les fenêtres ouvertes, le petit vent frais nous envoyant au passage des tonnes de poussière, mais nous avons désormais l’habitude des bus birmans et nous prenons notre mal en patience icon_cry.gif.


Bus Bagan Kalaw (2)Bus Bagan Kalaw (3)

 

Ayant dégoté une belle chambre d’hôtel, nous prenons le temps de nous attarder quelques jours dans la petite bourgade de Kalaw où les ballades à pieds sont plaisantes et où le climat est moins chaud puisque nous sommes à 1327 mètres d’altitude.


Kalaw radonnée (6)Kalaw radonnée (8)

Kalaw marché (2)Kalaw marché (3)

 


Une fois le mal de gorge que Didier a attrapé dans le bus soigné par l’absorption de thé parfumé au gingembre, au citron vert et au miel, nous décidons d’effectuer le trek de trois jours qui relie Kalaw au Lac Inle. Ce parcours effectué avec Cécile et Benoit, deux jeunes parisiens adorables, est un véritable moment de bonheur ! Nous traversons les montagnes et au loin, s’étend un patchwak multicolore de champs de gingembres, de cacahuètes et de pommes de terre entre autres. Alors que nous nous arrêtons dans un village pour nous restaurer chez d’adorables papy et mamy, ces derniers nous font part de leur nostalgie du temps passé, sans scooter (seulement quelques uns dans le village !), lorsque les enfants et petits enfants écoutaient les anciens et ils sont complètement fascinés de voir nos vidéos sur les danses traditionnelles en Chine, un moment très touchant.


Kalaw Lac Inle Trek (6)Kalaw Lac Inle Trek (13)

Kalaw Lac Inle Trek (21)Kalaw Lac Inle Trek boeuf (2)

Kalaw Lac Inle Maison (7)Kalaw Lac Inle accueil chez l'habitant (4)

 


Nous assistons aux scènes de la vie locale : le travail des femmes aux champs, des hommes à la confection de paniers en bambou tressé ou aux transports en char à bœufs, des enfants qui jouent sur les routes de terres.


Kalaw char à boeufsKalaw Lac Inle fabrication de paniers

Kalaw Lac Inle Birmanes (2)Kalaw Lac Inle Enfants (2)

 


La deuxième nuit, alors que nous devions dormir au monastère, nous ne trouvons pas de place disponible et c’est l’institutrice du village qui nous héberge gentiment chez elle pour la nuit. Parlant parfaitement l’anglais, elle nous raconte un peu sa vie et celle de ses deux fils, moines, dont un habite le monastère juste en face. Après une toilette de chat dans l’eau précieuse du puits, un repas confectionné par nos deux guides de rando, une veillée sous un ciel rempli d’étoiles scintillantes et une courte nuit à dormir à même le sol en bambou (un petit chaton s’est blotti entre les jambes de Didier toute la nuit), nous contemplons le levé du jour dans la brume et nous regardons avec curiosité la maitresse de maison frotter sur une pierre ronde, plate et humide, l’écorce de l’arbre qui lui permet d’obtenir la substance pour se farder le visage à la mode birmane pour la journée.


Kalaw Lac Inle CuisineKalaw Lac Inle repas chez l'habitant

Kalaw Lac Inle ChambreKalaw Lac Inle coiffeuse

 


Puis nous allons récupérer le bateau qui nous emmène à travers les canaux jusqu’au lac Inle. Les pêcheurs s’affèrent sur leur petite embarcation, ils ont une technique particulière qui consiste à pagayer debout, avec le pied droit, laissant les deux mains libres pour tirer les filets de pêche.


Kalaw Lac Inle Bateau (3)Lac Inle rameur


Nous louons des vélos pour nous enfoncer dans les terres où nous visitons une fabrique de sucre de canne où les hommes peinent sous une chaleur étouffante pour faire cuire de jus de canne à sucre qui prend une belle couleur doré. Ce dernier est ensuite coulé dans de gros barils en attendant son refroidissement et son transport à travers le pays.


Lac Inle Sucreie (1)Lac Inle Sucreie (2)

 


Dans les rizières, Didier ne se fait pas prier pour vider le surplus d’eau d’une parcelle de plantation de riz façon birmane et nous sommes tous deux invités à prendre le thé avec les femmes qui démarient les jeunes pousses de riz pour les replanter dans les terres trempées.


Lac Inle Maison (1)Lac Inle Maison (4)

Lac Inle rizières (4)Lac Inle s'ystème d'écopage des izières (3)

Lac Inle Acceuil chez l'habitantLac Inle Travail dans les rizières (3)


 

Visite des vignes et dégustation de vin au « Red Mountain estate » où un Français associé avec un riche birman s’expérimente depuis 2002 à la viticulture. Après avoir testé différents cépages de vins Français, Italiens et Espagnols, seuls quelques uns ont supporté la terre et le climat. Les premières mises en bouteilles ne datent que de 2010 et ne sont vendues qu’au Myanmar. Nous goûtons le Sauvignon blanc, le Chardonnay ainsi que le Cabernet sauvignon sans être toutefois conquis par le contenu de nos verres en ayant la nostalgie des excellents crus de notre terre natale.


Lac Inle Vignoble (4)Lac Inle Vignoble (3)

 


De retour à notre guest house, le propriétaire nous propose gentiment de manger à l’hébergement mais lorsque la note arrive sur notre table elle est trois fois plus élevée que dans les restaurants classiques ! Devant cette attitude décevante, nous partons sur Bago dès le lendemain icon_twisted.gif

 

BAGO-MAWLAMINE-HPA AN-KYAIKTIYO

 

 

Du 28 Février au 5 Mars 2012

 

Le « train de l’enfer » que nous prenons pour aller jusqu’à Bago restera dans nos mémoires pendant longtemps !

Nous avons acheté un billet 1ère classe pour ne pas être assis sur des banquettes en bois. Pourtant, dès notre installation, nous constatons que le wagon est dans un état pitoyable, sièges crasseux et déglingués, toilettes immondes et on ne comprend pas tout de suite pourquoi les gens attachent leurs valises aux étagères mais nous sommes embarqués et le train démarre déjà !

Balancés comme des pantins désarticulés dans un bruit assourdissant de tôle rouillée glissant sur les rails, quelques petites sensations bizarres à nos pieds attirent notre attention, des dizaines de souris courent entre nos jambes, sautent sous nos sièges à la recherche de quelques miettes de nourriture sans doute et, au fil du temps, nous finissons par nous habituer au va et vient de ces passagers clandestins.


Train de Lac Inle à Bago (1)Train de Lac Inle à Bago (1)

Train de Lac Inle à Bago (5)Train de Lac Inle à Bago

 


Le train se traine à une vitesse de 10 kms heure avec des pointes à 15 parfois ! Nous laissant tout le loisir d’admirer le splendide paysage de montagne. A chaque arrêt en station les gens essayent de nous vendre des fleurs, des fruits et toutes autres sortes de victuailles, mais le train s’arrête également en pleine campagne pour laisser monter des villageois.


Lac Inle à Bago paysage vendeuse sur le quai (5)Lac Inle à Bago paysage vendeuse sur le quai (3)

Lac Inle à Bago paysage vu du train (6)Lac Inle à Bago paysage vu du train (7)

 


Le contrôleur vient s’assoir à nos côté et nous le regardons fabriquer ses petits carrés de feuilles de bétel farcies pour les mâchouiller tout au long du trajet.

Nous arrivons à la gare de correspondance avec 6 heures de retard en pleine nuit, des passagers en transit sont couchés sur le quai ou dînent en famille. Par un heureux hasard un train surgit des ténèbres pour nous embarquer à destination. Bien évidemment avec le même confort que le précédent. Cahotés dans tous les sens avec l’air froid, pénétrant par les fenêtres sans vitres bien sûr, qui nous transperce tout le corps, nous avons bien du mal à dormir un peu durant cette longue nuit et nous regardons les yeux tout ensommeillés le jour pointé dans la brume matinale.

Après un record du monde de lenteur à savoir 26h30 pour parcourir 607 Kms dont 15h pour les 150 premiers ! Nous arrivons, tout endoloris, à Bago, petite ville animée où nous découvrons encore quelques beaux stupas et bouddhas blancs et or.


Bago Temple (3)Bago temple (2)


Un birman escalade une échelle en bambou pour grimper au sommet d’un cocotier afin d’en récolter la sève qui contient du sucre et qui peut se consommer fraîche.


                          Bago Birman récupérant la sève du cocotier

 


De passage à Mawlamine, nous flânons dans les temples surplombants la ville, d’où le panorama est magnifique, jusqu’au coucher du soleil. Puis, dès le lendemain, nous prenons un bateau à l’embarcadère pour remonter le fleuve Thanlwin jusqu’à Hpa-An. Cette petite croisière à 5 nous donne l’occasion d’admirer à nouveau de beaux paysages de montagnes calcaires durant plusieurs heures.


Mawlamine Temple (5)Mawlamine Temple (1)

Mawlamine (1)Mawlamine coucher de soleil (2)



Les différents sites autour de Hpa-An sont éparpillés dans un sublime décor verdoyant que nous traversons en vélo. Nous découvrons la grotte de Kawgoon, véritable galerie d’art du VIIème siècle où l’on peut admirer des milliers de petits bouddhas en argile collés sur les parois rocheuses menant à la grotte, elle-même remplie de peintures et de sculptures murales et abritant des statues de bouddhas dans différentes postures. Nous poursuivons notre balade par le rocher Kyauk Kalap sur lequel se dresse une petite pagode d’où la vue sur le lac artificiel et les montagnes environnantes est superbe.


Grotte Kaw Goon (11)Grotte Kaw Goon (5)

Grotte Kaw Goon (4)Grotte Kaw Goon (1)

 


En fin de journée, nous atteignons Lonebini, un champ de bouddhas assis où des centaines de statues scintillent dans la plaine au soleil couchant.


Hpa An Champs de bouddhas (5)Hpa An Champs de bouddhas (4)



C’est en moto-taxi, c'est-à-dire à trois sur un scooter ! que nous partons vers la grotte de Saddar, immense caverne d’une hauteur et d’une largeur impressionnante, renfermant outre de magnifiques stalactites, des chauves-souris par milliers, suspendues aux plafonds des salles obscures et dont les cris et les odeurs d’excréments sont presque insupportables.

 Au bout de la traversée de la série de grottes, nous avons la surprise de découvrir une belle vue sur un petit étang où barbotent quelques canards.

 

Hpa-An Grotte de Saddar 6Hpa-An Grotte de Saddar 2

 


Au village de Eindu, nous prenons un pick-up pour aller voir le bouddha Win Sein Taw Ya. En chemin, une énorme secousse nous avertit qu’il y un problème, un essieu vient tout simplement de lâcher ! Mais comme le système D fonctionne plutôt bien dans le pays, un second convoi nous prend en charge au bout d’une heure d’attente. Chargés comme du bétail, Didier retrouve son âme d’adolescent quand le chauffeur lui propose de monter au dessus du fourgon, assis sur les sacs de riz et autres chargements.


Eindu trajet en pick-up3Eindu trajet en pick-up4

 


Nous arrivons à temps pour voir le plus grand bouddha couché du monde, récemment construit et étalant ses 170 mètres sur plusieurs collines. La sensation de se trouver minuscules à côté de ce géant est plutôt amusante, puis nous entrons à l’intérieur de ce dernier pour découvrir des sculptures poussiéreuses dans un environnement plutôt glauque.

 

Boudha Win Sein Taw Ya (7)Boudha Win Sein Taw Ya (4)

Boudha Win Sein Taw Ya Interieur (1)Boudha Win Sein Taw Ya Interieur (5)

 

 

Avant de quitter le Myanmar nous passons par Kyaiktiyo pour voir de près le célèbre Rocher d’Or qui surplombe les plaines et qui fait l’objet de mille prières par les foules de pèlerins qui viennent se recueillir au quotidien. Seuls les hommes sont autorisés à coller des feuilles d’or sur le stupa qui se dresse sur le fameux rocher qui, selon la légende, ne tient que par un cheveu de Bouddha. On retrouve ce monument, sublime aux yeux des birmans, en photos un peu partout et tout bon bouddhiste rêve de faire un jour le pèlerinage qui conduit à ce sanctuaire sacré.

La montée est rude et nous la faisons à bord d’un camion pour l’aller mais nous décidons de redescendre à pieds et de profiter, durant les deux heures de retour, de la nature et de la tranquillité des montagnes environnantes.


Kyaiktiyo Rocher d'Or 9Kyaiktiyo Rocher d'Or 02

Kyaiktiyo Rocher d'Orcolleur feuille d'orKyaiktiyo Rocher d'Or vue

 

 

 

Notre impression sur le Myanmar

 

En continuité avec les paysages du Laos, le relief du Myanmar est composé de vastes plaines, plutôt sèches en cette période de l’année, et de belles montagnes où un déboisement massif fait malheureusement place à des cultures diverses.

Nous avons vu beaucoup de maisons en bambou dans les nombreux villages, même si les nouvelles constructions sont désormais en béton pour de bien meilleures conditions de vie des villageois.

Ici, encore plus qu’ailleurs, nous avons pu admirer des milliers de temples fabuleux dont le site de Bagan qui est le plus spectaculaire à nos yeux.

Nous avons fait de belles rencontres dans les villages avec des paysans déconnectés du monde moderne et nous avons été attendris par les visages maquillés des enfants et des femmes, qui manucurent et vernissent également leur main gauche uniquement. Les hommes quant à eux mâchouillent leur bétel à longueur de journée dans leur longyi qui leur sied à merveille.

Nous avons été les témoins d’une vie rude pour un grand nombre de la population, travaillant dans les champs et sur les routes à restaurer la chaussée. Tous ceux avec lesquels nous avons pu parler librement mettent tout leur espoir dans les futures élections législatives du 1er Avril prochain où Aung San Suu Kyi devrait normalement être élue.

L’extrême gentillesse et la curiosité des Birmans est une réalité, le seul bémol aujourd’hui, depuis l’ouverture du pays au tourisme, est cependant la mentalité des prestataires touristiques qui, bien plus soucieux d’augmenter leurs tarifs plutôt que la qualité de service, proposent des hébergements et des transports plus que médiocres à des prix élevées pour l’Asie du sud est.

Une ou deux exceptions nous ont toutefois réconfortés durant notre séjour.

 

PHOTOS DU MYANMAR

 

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